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chroniques d'une princesse au petit pois...douleur chronique...
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Pourquoi Princesse au petit pois???

index      Ma grand-mère me disait: "Tu es une Princesse". Longtemps, je l'ai crue.
Ce que je ne savais pas, c'est que j'allais devenir une Princesse au petit pois. La douleur s'est invitée peu à peu dans mon corps.
Une douleur chronique, handicapante, lancinante.
Un mal qui a pour origine un déséquilibre du système modulateur de la douleur. Trop de lombalgies aigues répétées pendant trop d'années, et mon cerveau a saturé face à tant d'influx douloureux. La douleur s'est installée définitivement dans le dos, et a gagné épaules, genoux..., resistant à tous les traitements et opérations chirurgicales. Après une longue errance, quelques années de chemins de traverse et une équipe pluri-disciplinaire en centre anti-douleur, j'ai retrouvé confiance et espoir.

10 juin 2014

Quel déclic?

A ma dernière visite en centre anti douleur, l'infirmière en m'écoutant dépeindre mes douleurs et la notion de handicap que je décrivais m'a dit: "c'est bien, vous vous prenez en charge, l'hypnose va vous aider, vous êtes en avance sur le programme (!!!???) mais vous n'avez pas encore eu "le déclic"....

Sur le moment, je n'ai pas réagi, j'ai pris cette phrase comme une mystérieuse parole de soignant, mais depuis, elle me hante...Le déclic? Quel déclic?

Et puis j'ai tourné ça dans ma tête, mille fois, et j'ai pensé qu'il fallait que je relise le livre de Marie Lise Labonté qui s'appelle justement "Le déclic";

A- t- elle voulu dire que je pouvais aller beaucoup plus loin dans le dépassement de moi-même? Que j'avais seulement commencé à explorer les occasions de remonter la pente? Que je pouvais en faire plus sans revenir en arrière, sans m'emmurer à nouveau?

J'ai décidé que ça pouvait être tout ça, et depuis, j'ai accéléré mon rythme de vie. Et oui, je PEUX. En lachant, en acceptant de ne pas tout contrôler, en acceptant aussi de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Quand j'ai mal, une petite voix me dit: "oui, tu as mal, et alors? Et alors? Finis ce que tu as à faire, tu t'occuperas de ça plus tard. Dompte ce tigre rouge qu'est ta douleur, calme le, explique lui que tu lui accorderas de l'attention plus tard, parce que là, il faut que tu fasses ce que tu as à faire, en ce moment".

Il m'est troublant de découvrir que je peux à nouveau prendre plaisir à faire des choses, en fractionnant, en découpant les instants, pour m'accorder du repos entre chaque action qui mobilise mes douleurs.

En attendant, je vais me replonger dans le livre de M.L. Labonté qui ne parle que de cela: pourquoi certaines personnes y arrivent et d'autres pas?

Et je demanderai, la semaine prochaine, lors de mon rendez vous avec l'infirmière, ce qu'elle entendait par "déclic"!

 

 

 

 

 

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